vendredi 29 décembre 2017

LES DOCTEURS

1920 aux années 50


LES DOCTEURS


Depuis mon enfance jusqu'en 1951, je n'ai connu que deux "docteurs" sur un rayon de 8 km. A Neuvy sur Barengeon , le docteur Kerouak ? était d'origine turque. Je me souviens de sa démarche de dandy maniérée. Le second, venait de la Chapelle d'Angillon.

Chacun d'entre eux se rendait une fois par semaine à Méry es.
Au préalable, il fallait effectuer la demande d'une visite dans l'un de ces deux bistrots : à l'Ecu ou chez "La Mémée".

La pharmacie la plus proche se situait à Henrichemont - 13 km. Mais un dépôt de pharmacie courante se trouvait chez mademoiselle Louise. Je me souviens y être aller chercher des cachets de Kalmine contre les maux de tête, du sirop Guyot pour la toux, du sirop de pommes de reinette et de la ouate thermogène.

COMMENT FAISAIT-ON POUR LES URGENCES ?

En cas d'urgence, pour appeler un médecin, il fallait se rendre chez le mécanicien, Legendre dans le bourg ou à la poste, sur la route de la Chapelle.

S'il s'agissait d'une blessure grave, mon père, Amédée Bouquin, fort des ses années en tant que brancardier durant la guerre de 14 était parfois appelé pour poser un garrot ou des attelles.


En 1951, je me souviens m'être rendue au milieu de la nuit à la poste. Imaginez: réveiller la postière, qui appelle le médecin de la Chapelle; le temps pour lui de s'habiller et d'effectuer les 8 km dans les bois au volant de sa traction... Le malade devait attendre.

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