Année 1927
En 1927 ou 28, j’avais donc 4 ou 5
ans, avec ma grand-mère Barré et
maman, nous avons pris la « micheline *» jusqu’à Henrichemont, puis la correspondance vers Bourges pour descendre du train à la gare de St Georges sur Maulon à quelques kilomètres de St Martin d’Auxigny où Abel
DENIS est venu nous chercher avec une voiture à cheval.
Par la route, il faut actuellement moins de 15 minutes pour effectuer les 14 km entre Méry es et St Martin…
Ma grand-mère et maman choisissaient
des souliers dans le magasin de chaussures d’Abel mais je n’avais d’yeux que pour la rangée de sabots accrochés
au plafond par ordre de grandeur ; en particulier pour les plus petits.
J’en ai sûrement réclamé, à corps et à cris peut être, tant et si bien que Fernand Dabert, le mari de Marthe Denis, me les a donnés… pour ma
poupée. Je les ai toujours.
Ces sabots ont été fabriqués par Félix Denis, frère de Jules Denis, grand-père d’Eliane et de Marie Denis, ma grand-mère Barré
qui fut cuisinière au château des Tureaux
dans les années 1880/90.
Félix Denis serait
né aux Bruyères à St Palais d’un deuxième mariage comme
souvent à l’époque car beaucoup de femmes mouraient « en couche » ou
lors de l’accouchement. Aujourd’hui ses descendants
sont : Jean-François Denis (1932 )
à St Martin d’Auxigny et sa
sœur Annie Volton (1928) aux Aix d’Angillon.
Quant aux sabotiers, j’en ai connu trois dont le père Rodhon – dit Bradel – le grand-père de Roberte qui a exercé jusque pendant la guerre. A Méry es, il existe un lieu-dit qui s’appelle les sabotiers.
*une
micheline était un autorail qui, à l’origine, était équipé de pneus Michelin
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