jeudi 25 décembre 2014

1927 MES PETITS SABOTS

Année 1927


 
En 1927 ou 28, j’avais donc 4 ou 5 ans, avec ma grand-mère Barré et maman, nous avons pris la « micheline *» jusqu’à Henrichemont, puis la correspondance vers Bourges pour descendre du train à la gare de St Georges sur Maulon à quelques kilomètres de St Martin d’AuxignyAbel DENIS est venu nous chercher avec une voiture à cheval. 


Par la route, il faut actuellement moins de 15 minutes pour effectuer les 14  km entre Méry es et St Martin




 Ma grand-mère et maman choisissaient des souliers dans le magasin de chaussures d’Abel mais je n’avais d’yeux que pour la rangée de sabots accrochés au plafond par ordre de grandeur ; en particulier pour les plus petits. J’en ai sûrement réclamé, à corps et à cris peut être, tant et si bien que Fernand Dabert, le mari de Marthe Denis, me les a donnés… pour ma poupée. Je les ai toujours.



 Ces sabots ont été fabriqués par Félix Denis, frère de Jules Denis, grand-père d’Eliane et de Marie Denis, ma grand-mère Barré qui fut cuisinière au château des Tureaux dans les années 1880/90

Noël en Auvergne, Périgord et Berry

Félix Denis serait né aux Bruyères à St Palais d’un deuxième mariage comme souvent à l’époque car beaucoup de femmes mouraient « en couche » ou lors de l’accouchement. Aujourd’hui ses descendants sont : Jean-François Denis (1932 )  à St Martin d’Auxigny et sa sœur Annie Volton (1928) aux Aix d’Angillon.
 


Quant aux sabotiers, j’en ai connu trois dont le père Rodhon – dit Bradel – le grand-père de Roberte qui a exercé jusque pendant la guerre. A Méry es, il existe un lieu-dit qui s’appelle les sabotiers.  


*une micheline était un autorail qui, à l’origine, était équipé de pneus Michelin 





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire