vendredi 26 décembre 2014

PHOTOS









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                                                                  Cartes postales , début des années 50 probablement.










Méry ès en 2070 ? 














                                           Debout à gauche, le chauffeur:  Bigonneau


                                               Première femme debout à gauche, Paulette Legendre



               Pour visionner EN GRAND FORMAT les photos, cliquer deux fois sur                                                                    l'une d'entre elles.










Devant la maréchallerie 

De gauche à droite : Camille Rimbault -Léon Cuisset - trois domestiques de la Brossette - Germain Barré - Anastasie Bouquin - Justine Bouquin - Henri Barré -  Alexandrine Bouquin - Henri Barré - Alexandrine Barré - Marie Barré





Les pompiers de Méry-es. 
A droite : René Hypolite Barré 1832 - ...
Au centre :  Firmin Alphonse Barré 1840 - 1923 































La maréchallerie, forge de Firmin Barré 




Héloïse et Solange Barré 
sont sûrement parmi ce groupe d'enfants devant la forge 






Amédée Bouquin et Héloïse Barré 
Mariage 15 septembre 1919 




Firmin Bouquin moustachu à gauche 





Amédée Bouquin, 2 ème moustachu en haut à gauche
Fernand Rousseau, assis au centre 



les brancardiers
Amédée Bouquin moustachu à gauche 




15 ième chasseur en 1887



Mariage de Fernand Rousseau et Irène Bouquin 




Fernand Rousseau et Irène Bouquin 





                                          depuis Bel Air






"Dédé aux pommes "André Sestre et Chantal vers 1967 à Charpeigne








 "la photo est prise depuis la grande rue en direction du carrefour de la route de Bourges et de la route d'Allogny. On reconnait au 1er plan à droite la devanture de la boucherie Alfroid.Les maisons visibles au carrefour ont été rasées. " Cécile Machado arrière petite fille d'Irène Boisbrun et Fernand Roblet, petite fille de Solange Roblet et Jean Chabriais, fille de Sylvie Chabriais et Casimir Machado, mon père a bien connu Mery ès, a habité à Gidoin et Loroy. 














































L'abbaye de Loroy près de Méry-es-Bois est aujourd'hui un lieu fantôme. Volets clos, clôture infranchissable au bout du chemin de terre. 

Si on songe que le Grand Meaulnes est une recherche inachevée du sentier perdu et du Domaine mystérieux, Loroy pourrait être ce lieu au bout du chemin.


 Mais il y a tant d'autres lieux qui sont ainsi les esquisses supposés du fameux domaine... Et pourtant... 


L'abbaye de Loroy aura bien été l'incarnation de ce domaine mystérieux, par la volonté d'Isabelle Rivière, au moment du tournage du film d'Albiccoco. C'est bien l'abbaye qui est ainsi illuminée de mille lampions à la nuit tombée, la farandole des enfants y incarne la fête étrange. 


 Voici comment Isabelle Rivière décrit l'endroit dans son livre Images d'Alain-Fournier : "Chateau, ferme ou abbaye... Presque toutes closes, les sages fenêtres s'alignent innombrables sur la façade plate; un hérissement de lucarnes et de fines cheminées anime le beau grand toit d'argent bleu; la flèche grise d'une chapelle domine à droite une aile en retrait, et contre cette aile, déjà rejoint par la forêt qui se referme derrière le château, il y a un grand pan de ruines, dressé tout seul, à demi recouvert de lierre et troué d'une porte en ogive qui se dessine presque intacte sur la sombre épaisseur du bois. A l'autre extrémité de la demeure muette, on devine des dépendances disséminées comme au hasard dans un fouillis d'arbres et d'arbrisseaux." 


Aujourd'hui, outre l'immense bâtisse aux volets clos, il reste une silhouette esquissée, volets ouverts, sur un mur au centre-bourg de La Chapelle d'Angillon, près de l'église.


Esquisse façade ababye de Loroy sur un mur de La -copie-1

















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jeudi 25 décembre 2014

1944 Méry es dans la guerre




1ier septembre 1944

Henrichemont,   « drat zein » kilomètres…





Durant la nuit du 31 août au samedi 1ier septembre, sous nos fenêtres, nous entendrons passer à pied des milliers de soldats allemands qui répétaient en lisant le panneau Michelin situé au carrefour : « Henrichemont,  drat zein (13) kilomètres…


 Dans la matinée, nous entendons de nombreux coups de feu dans le lointain… Les allemands sont dans tous leurs états… Vers midi,  un canon est même mis en place au carrefour devant l’église en direction des places…


 Papa les observe depuis la fenêtre, nous sommes apeurés. Monsieur Gaucher, de la Patache qui descendait en vélo est pris en otage et sera libéré à la sortie du bourg par des allemands craignant de tomber dans une embuscade. Dans l’après-midi, nous apprenons que lors d’une embuscade au Haut Guily, sur la route de Neuvy, plusieurs de leurs soldats ont été tués. Le capitaine Louis de la Résistance aussi.

Avec le vent de la défaite, c’est surement ce qui expliquait leur nervosité.


  Le Capitaine LOUIS





Nom : DELUZIER Prénoms : Louis Ernest
Conflit : 1939-1945
Grade, unité : Capitaine - [Résistance] - Résistance Résistance

Complément : F.F.I. - Cher Nord - Maquis Louis







 Fils de Marguerite Renée DELUZIER. Fait prisonnier en mai 1940. Trois tentatives d'évasion, puis évadé du Stalag 1B de Königsberg en mai 1943. Rejoint la France et la clandestinité en septembre 1943. 

Chef du maquis Louis (pseudo : capitaine LOUIS) intégré au 1er Régiment Populaire du Berry, il est tué au cours d'une embuscade le 2 septembre 1944 au Haut Guily.

 - Chevalier de la Légion d'Honneur avec citation à l'ordre du corps d'armée - 
Croix de guerre 39-45
 "Volontaire de la Résistance, chef de Maquis dans le Cher-Nord. 

Remarquable organisateur et entraineur d'hommes. A attaqué le 2 septembre 1944 un convoi ennemi motorisé stationné aux abords de Mery-es-Bois au Haut Guily . A trouvé la mort au cours de cette action"..







extraits relatés sur :http://alainbesson223.l.a.f.unblog.fr/

"Vers le 8 Juin, à Bué, Charpentier. (Capitaine LOUIS. Commandant les F.F.I.du Sancerrois) présentait à Murât deux habitants de Menetou-Salon qui désiraient entrer dans la Résistance. L'un d'eux Marcel MARY (le Chouan) était prêt à diriger un maquis. L'autre Roger BARDY (le Berrichon puis Berry) désirait constituer un groupe, de réserve. Murât les retrouva avec Meneo vers le 12 Juin à Saint-Martin d'Auxigny.

De là après avoir pris un contact qui devait s'avérer précieux avec Pierre NOIRISSET, boucher de l'endroit, ils allèrent repérer un emplacement pour maquis en forêt de Ménetou. Ils en trouvèrent un excellent près du Bois Solivier, et le 15 Juin, le groupe Sébastopol s'y installait. "

"Vers le 15 Juillet à un emplacement choisi quelque temps auparavant par Berry et Bertrand (Antoine de VOGUE, alors agent de liaison de Colomb) près du"Gué de la pierre" en pleine Forêt d'Ivoy, s'installait le groupe 18 Juin 1940. Il devait être rejoint le 24 Juillet par le groupe "Tunis" (ainsi nommé en raison de la brillante victoire française de 1943) commandé par Gonnessat dit Franck. 

Ces deux groupes furent les premières pierres de ce qui allait bientôt être fameusement connu sous le nom de maquis d'Ivoy. "

"Comment recrutez-vous vos hommes ? 
Comment pouvait-on rentrer au maquis ?
Comment étiez-vous sûrs des nouveaux arrivants ?
Que de fois cette question a-t-elle été posée ? 

Avoir du monde, avoir du monde sûr. Eprouver ce monde. Lui donner une formation rudimentaire. Voilà les buts de l'organisation du recrutement et du camp de triage.

Dans chaque village (tout au moins dans le Sancerrois) les Chefs du groupe de réserve connaissaient parmi leurs hommes ceux qui désiraient rejoindre immédiatement.

D'autre part ces derniers qui avaient des camarades dans ce cas, en prévenaient leur chef. Celui-ci n'avait plus qu'à diriger sur le maquis.

Lorsque le maquis était à proximité, tout était facile. Le chef lui-même prenait rendez-vous avec le commandement du maquis. C'est ainsi que de Saint-Martin, Pierre Nourrisset et le docteur Delamare. de Menetou-Salon; le Commandant Jean-Baptiste Magnon (délégué des F.T.P.F. pour le Cher-Nord) Marcel Guillaudeau et Marcel Salmon amenèrent de nombreux volontaires. "

"Mais lorsque le maquis était trop éloigné ?

Chaque semaine Murât établissait un mot de passe (ce fut pendant la première semaine : "Le ciel est bleu") et le faisait connaître aux chefs de groupes de village. Il leur donnait en outre le point où envoyer leurs candidats (ce fut pendant longtemps la ferme de Monsieur Bonnet à Parassy).

Le volontaire arrivait à la ferme de Parassy donnait son mot de passe. On le logeait, le nourrissait et à la nuit Eugène Bonnet ou Joannès. Ceux de Ménetou Salon (qui en coucha un certain nombre dans son grenier) le conduisait au camp.

"Mais où les amener ?

On ne pouvait sans désordre les amener dans un groupe constitué. Ces groupes avaient leur effectif au complet et pas d'armement en surplus. Aussi un vaste camp avait-il été aménagé dans les bois près de la ferme des Fontinettes non loin de Menetou-Salon. Là au fur et à mesure des arrivées on formait les groupes, les entraînait, les armait, les baptisait, puis on les envoyait dans telle ou telle partie du département. "

"Pendant -une première période, jusqu'à la fin de Juillet, Murât avait dirigé seul tous ses groupes. Il envoyait des ordres par agent de liaison, allait passer quarante-huit heures ici, vingt-quatre heures là, exécutant des opérations avec les maquis. Il revenait à dates fixes à Bué où il avait son P.C. Là l'attendaient les messages des groupes, les ordres de Colomb qu'il voyait aussi souvent que possible dans ses repaires de Boulleret, Savigny*en-Sancerre ou Ménetou-Ratel. Mais avec sept groupes, soit, près de cent cinquante hommes en comptant le camp de triage, avec des points aussi éloignes que Crézancy, Villequiers, Ivoy, Allogny et Ménetou la tache devenait plus rude, d'autant plus que tous ces voyages se faisaient à bicyclette.

Aussi Murât prit-il Berry comme adjoint ce qui le soulagea d'une part du travail. "


"Lorsque des maquis furent installés dans la zone de Ménetou - Allogny le Docteur Louis Delamarre de Saint-Martin d'Auxigny se mit à leur entière disposition.


Un code avait été établi. Comme le Docteur attendait un héritier (qu'il devait appeler Yves-Maquis) il fut surnommé "Vieux Papa" et au téléphone un blessé devenait "un accouchement urgent pour "Vieux Papa". De jour et de nuit le "Vieux Papa" était sans cesse dérangé. "



extraits relatés sur :http://alainbesson223.l.a.f.unblog.fr/








 Parmi les groupes constitués avant ou après le 6 juin citons : le maquis de Maupioux, qui deviendra maquis de Verneuil puis groupement Hubert, la compagnie Chevrin (installée près de Lignières), les compagnies Morillon, Charlin formant le bataillon Gabriel Péri du groupement Hubert.  

Dans le sud toujours, va se cacher en forêt de Meillant la compagnie du 1er mai. Les maquis FTP de Roland Champenier sont passés dans la Nièvre, Jean Vaireaux (« Bourdiche ») resté dans le Sancerrois constitue un groupe de guerre avec notamment des prisonniers de guerre malgaches puis il passe lui aussi avec ses hommes dans la Nièvre.


André Lemaire (« Capitaine Daniel ») a constitué également dans le Sancerrois un maquis : la compagnie de l’Indomptable. Parmi d’autres groupes FTP : la compagnie Godard (entre Saint-Georges-sur-la-Prée et Dampierre-en-Graçay), laquelle se prépare à libérer Vierzon, la compagnie Wolfer (Genouilly-Graçay-St-Georges-sur-la-Prée).

A Méry-es-Bois la compagnie Chardin, à Allogny la compagnie Balthazar, sans oublier le groupe des Lions, unité de sabotage très mobile. S’y ajoute une compagnie de Guérilleros (Républicains espagnols).




L’ensemble de ces unités (2300 hommes à la Libération constituent le 1er Régiment Populaire du Berry). 




Evolution de la population de 1793 à 2006

1841  1147   1876  1 392          1911  1 354                             1962  785
1793  800        1846  1 1481881  1 378           1921  1 1511968  778
1800  800        1851  1 3411886  1 4011926  1 1191975  708
1806  806        1856  1 3871891  1 3721931  1 0211982  637
1821  959        1861  1 3751896  1 3631936  9901990  659
1831  1 114        1866  1 3971901  1 3841946  9221999  616
1836  1 174        1872  1 3541906  1 3701954  8682006  603





1793    800 habitants
1800    800 habitants
1806    806 habitants
1821    959 habitants

1836    1174 habitants

1856    1387 habitants