jeudi 25 décembre 2014

1930 LA CLIENTE AUX HOMMES

Début des années 1930



Elle s’appelait Julie Trigand. Son mari était couvreur ainsi que son fils : Justin (de l’année 1896 comme mon oncle).


L’autre, plus jeune, André, était menuisier. Si bien qu’il leur fallait de bons vêtements de travail que papa leur faisait sur mesure en moleskine bleue au velours côtelé, du tissu costaud pour leurs chemises, plus la bonneterie ; les dessous de l’époque : gilets de corps, caleçons, chaussettes cachou (grosses chaussettes à côtes, teinte cachou, venant de Troyes )  et mouchoirs.



 C’était donc une bonne cliente qui venait une à deux fois l’an mais toujours le soir, en plein dîner,  peut être vers 9 h du soir. Si bien qu’au coup de sonnette, j’étais déléguée pour aller voir et revenais en disant : «  c’est la cliente aux hommes » car, à part un métrage de cotonnade pour un tablier pour elle, je ne l’ai jamais vu « prendre » autre chose…


Donc, adieu la fin du dîner car il était très tard quand elle partait… Ce n’était pas la fermeture à 7 heures du soir en ce temps là. Et encore, derrière elle, il fallait ranger les pièces de tissu et autres…

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