de 1928 à 1935 L’ECOLE
Le reportage d’une centenaire au
sujet de l’école me fait revivre mes années à l’école primaire.
Méry
es, très étendu,
des portes de La Chapelle d’Angillon (à 7 km) ; le Parc, Loroy, la Meillère ; de
l’autre : les Bouquinières, les Perriaults, le Bicco… sur la route de Bourges ; la Gobinière,
la Maison
rouge, les Brévins. Vers la
forêt ; les Bassineries au plus
proche, avec beaucoup de garçons. Et aussi, la Grange du Bois (Rolande et Paulette Doucet de 1922 à 24), la Moussère, etc...
Combien d’écoliers ont traversé
bois, chemins et champs ! Ceux qui avaient de la famille dans le bourg déjeunaient chez eux ; les
autres, à l’automne les poches pleines de châtaignes ramassées la veille, les
« boursaient », c’est à dire qu’ils les crevaient pour en sucer la
farine, et chauffaient leur gamelle sur le poêle de l’école, bien que la
directrice habite à coté.
Celles que je revois le plus, les Bruères du Parc traversaient toute la forêt à travers Loroy. Une grande Germaine,
entre autre, qui avait 14 ans alors que j’en avais 10. Peu vêtue avec des
sabots, engelures aux doigts, aux genoux, manquant l’école durant l’hiver, car
il y avait de la neige à cette époque. Le soir, toutes celles qui
habitaient loin repartaient 15 à 30 minutes avant la fin, selon le temps.
Cela
se passait de 1928 à 1935. Et celles du bourg avaient chacune leur semaine pour
allumer le feu avant l’école et faire le ménage. Le « petit bois »
était préparé la veille par les « grandes » au cours de la récréation
de l’après-midi. En même temps, elles en préparaient pour mademoiselle Jossand, la directrice.
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