jeudi 25 décembre 2014

de 1928 à 1935 L’ECOLE





Le reportage d’une centenaire au sujet de l’école me fait revivre mes années à l’école primaire.


 Méry es, très étendu, des portes de La Chapelle d’Angillon 7 km) ; le Parc, Loroy, la Meillère ; de l’autre : les Bouquinières, les Perriaults, le Bicco… sur la route de Bourges ; la Gobinière, la Maison rouge, les Brévins. Vers la forêt ; les Bassineries au plus proche, avec beaucoup de garçons. Et aussi, la Grange du Bois (Rolande et Paulette Doucet de 1922 à 24), la Moussère, etc...






 Combien d’écoliers ont traversé bois, chemins et champs ! Ceux qui avaient de la famille  dans le bourg déjeunaient chez eux ; les autres, à l’automne les poches pleines de châtaignes ramassées la veille, les « boursaient », c’est à dire qu’ils les crevaient pour en sucer la farine, et chauffaient leur gamelle sur le poêle de l’école, bien que la directrice habite à coté.



 Celles que je revois le plus, les Bruères du Parc traversaient toute la forêt à travers Loroy. Une grande Germaine, entre autre, qui avait 14 ans alors que j’en avais 10. Peu vêtue avec des sabots, engelures aux doigts, aux genoux, manquant l’école durant l’hiver, car il y avait de la neige à cette époque. Le soir, toutes celles qui habitaient loin repartaient 15 à 30 minutes avant la fin, selon le temps. 




Cela se passait de 1928 à 1935. Et celles du bourg avaient chacune leur semaine pour allumer le feu avant l’école et faire le ménage. Le « petit bois » était préparé la veille par les « grandes » au cours de la récréation de l’après-midi. En même temps, elles en préparaient pour mademoiselle Jossand, la directrice.







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